jeudi 26 septembre 2013

16 ème balade en vignes

La vendange mécanique.

Elle peut avoir lieu à n'importe quel moment du jour...
Dans un cadre superbe 



Ou même la nuit...
La nuit, dans la lueur des puissants projecteurs, le raisin se pare d'atours nouveaux et étonnants, surtout s'il est perlé de la rosée de la nuit.

la machine et ses projecteurs
Raisins dans la nuit
Pour la vendange mécanique on loue les services d'une entreprise. Ou une autre, c'est selon.





Dans le ventre de la machine

La machine enjambe le rang

Quand ses deux godets sont pleins, le machiniste les vide dans les bennes à vendange qui restent sur les bords de la vigne (les fourrières).

Vidage des godets de la machine
dans la benne à vendanges



Une pluie de muscat
 Le raisin blond, c'est muscat.


Muscat dit "petit grain"


Le raisin "noir", c'est syrah.

Dans la benne
Syrah

Un grain de syrah étincelant au soleil
Il y a des grains qui semblent vernis: en fait les grains sont recouverts par "la pruine", sorte de film velouté et protecteur. Lorsque le feuillage frotte les grains, sous l'effet du vent, la pruine disparaît et la peau luisante est à nu.

Cela donne de curieux résultats:




















D'autres cépages attendent leur tour, manuellement ou mécaniquement.
Je ne peux résister au plaisir de vous les présenter.





Le macabeu (avec la rosée en prime)


Et puis, le fleuron que l'on cueille manuellement: le Muscat de Rivesaltes, aux grandes baies ovales et bien sucrées, au goût incomparable.





Ce raisin donne cette boisson alcoolisée et sucrée que l'on déguste en apéritif, en dessert, avec du foie gras ou des fromages à pâte bleue, un vin doux naturel, appellation Rivesaltes, qui se doit absolument d'avoir cette teinte très claire.







mardi 24 septembre 2013

Le chat-grin...

Quand il est arrivé, il y a plus de quatre ans, un jour de mars, je lui ai dit : « Ah non ! Il y a pléthore de chats en cette maison ! ».
Alors, il est reparti et a tenté sa chance dans toutes les maisons du voisinage.
Chacun lui a offert le couvert mais pas le gîte.
Il allait d’une fenêtre à un jardin, se dorant au soleil de printemps.
Oui mais…la nuit ?
Il m'insupportait que l’opiniâtreté de ce beau chat roux ne fut pas payante, je lui ai ouvert en grand les portes de ma maison, malgré la pléthore de chats, et Pléthore il est resté, ainsi baptisé ce qui ne l’a pas dérangé.


C’était un beau chat roux, plus âgé que les miens, et avec discrétion, obstination et délicatesse, il s’est intégré sans s’imposer.
Juste un mélange savamment dosé.
Une petite visite chez le vétérinaire confirma qu’il était un illustre inconnu.
Peu à peu, il a fait son nid, il a trouvé sa place et quand, enfin, il a passé deux nuits couché sur ma tête, il avait rempli sa mission, montrer que sa place était entièrement ici.
Comme un autre chat roux qui avait choisi, précédemment, de vivre chez moi.
Est ce le propre des chats roux ?


Il a été vite intégré puis Mathurin s’est mis à le détester et cela resta une cohabitation détestable, dont je faisais les frais à coups de patience, de serpillières et désodorisants !
Pléthore a passé quatre ans à la maison, mais au bout de six mois, sa maîtresse l’a retrouvé : elle le cherchait sans trêve.
Un voisin indélicat s’était à deux reprises débarrassé des chats du quartier, et à la seconde fois, « Fripounet », tel était son nom, n’avait pas regagné le domicile.
Cette charmante dame âgée me le laissa, le voyant heureux et en sécurité. De temps en temps elle venait lui rendre visite.
Pléthore était un chat attachant qui ne supportait pas qu’on le touche ; un solitaire également qui aimait avant tout sa tranquillité ; le jardin avait ses faveurs, il aimait dormir dans ma voiture, ou bien son bonheur était de bronzer sur le toit des véhicules ; cela fit de belles mésaventures et des voyages imprévus ! Une fois je l’ai cherché sur les routes des environs, en clacksonnant, la nuit, et il a été recueilli en pleine campagne,  regagnant le village à la mi-nuit !





Pléthore a vieilli rapidement en quelques mois, s’est mis à maigrir malgré son féroce appétit et doucement et inexorablement a décliné. Malgré mes soins et mon affection. Même Mathurin avait rendu les armes. Pléthore avait un comportement nouveau et déroutant. La rue devenait son lieu de repos et les voitures devaient s’arrêter ! Perdait-il un peu la raison ?



Et puis, un matin, Pléthore n’a pas pris son poste de garde en plein centre de la plaque d’égouts circulaire devant mon portail : il aimait à se tenir au centre de cette plaque, ce qui amusait tout le monde : heureusement, elle n’était pas au milieu de la rue.  Je l’ai cherché une semaine durant, le jour, puis le soir, dans la nuit. Rien. J’ai écumé garages et appartements environnants. Rien. J’ai couru la nuit toutes les routes autour du village. Rien. Et les caniveaux, les poubelles, en vain.
J’ai compris qu’il était parti mourir seul comme font les chats c’est leur dignité mais je n’en ai pas la même conception, c’était là que blessait le bât !

J’ai rendu les armes, espérant l’improbable miracle…14 jours…un chat si faible et si maigre…
Et puis une amie l’a retrouvé au bas du village, trop épuisé, ou trop désorienté pour remonter la rue jusqu’à ma maison.
Le vétérinaire l’a trouvé faible, en hypothermie et ne m’a laissé guère d’espoir.

Quelques jours après, je me résignais à prendre la décision finale : tout sauf aller mourir seul dans un coin. Il se cachait aux endroits les plus invraisemblables mais ne quittait pas l’intérieur de la maison. Je l’ai même trouvé perché sur la comtoise !

Ce fut un lundi matin que Pléthore a fait son dernier voyage : à son lever, ses pattes arrière se dérobèrent sous lui et il commençait à se paralyser.




Son long regard triste me dit….










Alors je partis pour le dernier voyage de Pléthore.
L’attente fut longue chez le véto. Le lundi matin est jour d’affluence.

Cela nous permit un long et silencieux adieu, lui blotti contre moi, un très long câlin silencieux qui n’appartenait qu’à nous deux.

Un peu plus tard, Pléthore s’endormit pour toujours sa joue contre mon bras…
Depuis, j’ai du chat grin…




Avant le départ, à la maison


(En "pirouette", j'ai publié un autre "chagrin" (clic) sur mon 2nd blog; rien à voir avec ce chat-grin)



dimanche 22 septembre 2013

SOS !


Ce billet n'a plus lieu d'être mais je le laisse car le chaton "Léon" est trop mignon: il a été adopté par quelqu'un de bien.
J'ai eu de la peine de le voir partir, c'était déjà 
une grande histoire d'amour entre nous...


Ce billet s'adresse plus particulièrement à mes lectrices (eurs) de proximité.

Je viens de ramener ce chaton trouvé à proximité d'un container à verres, en pleine nature.
Il a un mois environ et est capable de manger seul; c'est un petit mâle, pas sourd car de nombreux chats blancs sont sourds.

Pourquoi je ne le garde pas ? Parce que j'ai sept chats et que je ne veux pas agrandir la tribu et puis ma Lison en mourrait de jalousie! La maladie de Petit Grain l'a rendue folle furieuse car je m'occupais beaucoup du malade.
La générosité faite chat !!!

Alors, vous avez deviné ? Je cherche famille d'accueil....







Il se colle à moi, ronronne, se couche sur le dos, enfin fait toutes les tentatives de séduction...et de confiance en l'humain envers et contre tout, possibles.
Une leçon, car, lorsque l'humain nous fait une crasse, à nous, humain;, on n'oublie pas...



Fasciné par le miroir!  Mais non, un seul est adoptable!
Je garde le miroir...

Si je pouvais...je le garderais..

Je le garderais, mais je n'ai plus le courage, après dix années et plus, de faire cet énorme travail d'intégration de chat à chats...

Surtout dans cette famille composée et stable depuis 4 ans et plus....



Vous comprenez...?




jeudi 19 septembre 2013

Des insectes goûlus

Nous les cottoyons tous les jours  sans les voir...
Quel spectacle nous manquons!

C'était presque sur la place de l' Etoile...
Pas celle de Paris, non.
Celle que Norma  c  (clic ici) et moi nous connaissons: la place de 
l' Etoile du Col de Sansa (1775 m en 66)!
(Ce n'est pas son nom, à ce lieu: c'est le surnom que je lui donne)




6 pistes forestières partent de ce point perdu au bout de "nulle part",un carrefour vers les villages de Réal, Matemale, Sansa.

Sansa vu d'en haut.
J'ai parcouru à pied une de ces pistes, en direction du Pla de l'Orri, en vue de Sansa, et là, j'étais au milieu des bourdons 
et autres voraces des hautes herbes.
Regardez donc et écoutez ce bruissement...
Que ce fût dans "l'hippocampe des montagnes" ou le chardon, c'était la fête du pollen.























Le bourdon affairé



En plein vol...




Le chardon omniprésent a les faveurs...

On partage ? OK !
Plus loin, un jour plus tard, dans la sèche Garrotxe:




                                       


                                                                 















Il n'y a pas que la fourmi qui fait le plein...